Le syndrome prémenstruel (SPM) gagne de l’ampleur au fil des années, il est désormais reconnu médicalement. Le SPM aussi appelé syndrome du cycle ovarien est un phénomène qui touche réellement de nombreuses femmes.
L’organisation mondiale de la santé estime qu’en moyenne 25% des femmes ayant leurs règles sont touchées par le syndrome prémenstruel dont les symptômes sont très variés et ne sont pas tous connus à l’heure actuelle.
Et en plus, il n’y a pas d’âge et le syndrome prémenstruel peut être passager.
Sommaire
Qu’est ce que le syndrome prémenstruel et quels en sont les symptômes ?
Un syndrome qui touche la majorité des femmes
Concrètement, le SPM désigne l’ensemble des symptômes physiques et psychologiques se présentant chez plus de 75% femmes environ 2 à 14 jours jusqu’à l’arrivée des règles.
De ce fait, la durée du syndrome prémenstruel ainsi que le niveau de gravité et les symptômes sont différents d’une femme à l’autre et d’un cycle menstruel à l’autre et se termine en général à l’arrivée ou au début des règles.
Le cycle menstruel de la femme se constitue de trois phases, de la phase de menstruation (élimination du tissu de la paroi de l’utérus si la fécondation n’a pas eu lieue) jusqu’à la phase post-ovulation.
Des symptômes très variables en fonction des femmes
En effet, les symptômes sont plus ou moins intenses selon les femmes et même si beaucoup des symptômes sont encore méconnus, on peut déjà en lister quelques-uns très répandus chez plusieurs femmes souffrant du syndrome prémenstruel.
- douleurs au seins
- humeurs changeantes
- douleurs musculaires
- ballonnements
- maux de tête
- maux de ventre
- acnée
- irritabilité
- anxiété
- difficultés à se concentrer
- trouble du sommeil
- baisse de libido
- fatigue
- bouffées de chaleur
- constipations ou diarrhées
- manque d’énergie
et bien d’autres encore…
Malheureusement, chez certaines femmes, ce syndrome prémenstruel est d’une forme plus grave appelée “trouble dysphorique prémenstruel (TDP)”.
Du syndrome prémenstruel au trouble dysphorique prémenstruel
Premièrement, 6% des femmes souffrent du TDPM (trouble dysphorique prémenstruel) qui peut entraîner vers une dépression intense et donc les symptômes ne doivent pas être négligés, d’ailleurs ce trouble est souvent confondu avec des troubles bipolaires ou une dépression alors que celui-ci disparaît à l’arrivée des règles.
Le dérèglement hormonal n’est pas forcément plus présent pour le trouble dysphorique prémenstruel que pour le syndrome prémenstruel, le TDPM se traduit plutôt au niveau psychologique qu’au niveau physique.
Comment soulager et faire disparaître ce syndrome ?
Le syndrome prémenstruel causé par des habitudes de vies
Des causes reconnaissables
Même si on ne connaît pas avec précisions les causes du syndrome prémenstruel, des recherches permettent de faire le lien avec le cycle menstruel et les modifications hormonales puisque le syndrome se produit à chaque fois avant les règles.
- Déséquilibre hormonal : Lors de l’ovulation, le taux d’hormones chute si la fécondation n’a pas lieu.
- Un taux d’oestrogènes élevé : créer de la colère ou de l’irritabilité
- Un taux de progestérone élevé : créer de la déprime
Le syndrome prémenstruel dépend de beaucoup de facteurs à risques
Certains facteurs à risque peuvent aggraver ces symptômes, notamment :
- Le tabac
- L’alcool
- Le café en grande consommation
- La sédentarité
- Le manque de sommeil
- L’obésité
- La sur-consommation de viande rouge
Savoir si on est atteinte du SPM
Avez-vous un des symptômes avant vos règles?
Si vous avez des symptômes cités ci-dessus, qui se présentent chaque mois mais ne sont pas réguliers, vous êtes peut-être victime du syndrome prémenstruel.
Pour vous rassurer, allez consulter votre généraliste ou votre gynécologue qui pourra trouver la cause de ces symptômes et vous aider à soit réduire les risques, soit, vous donnez un diagnostic et trouver un traitement adapté comme vous donnez des anti-douleurs ou vous préconiser de faire du sport.
Des traitements naturels existent
Tout d’abord, les anciennes techniques que l’on connaît comme la bouillotte chaude sur le bas du ventre ou le thé aux plantes peuvent diminuer le mal de ventre.
La sauge par exemple est reconnue pour ses bienfaits pour la flore vaginale et ses vertus anti dépressive et antispasmodiques vous pouvez en consommer sous forme de thé ou même de tisane ou bien sous forme d’huile de massage.
D’ailleurs l’huile d’estragon est également antispasmodique, elle agit sur le système nerveux.
L’onagre est réputée pour son effet anti-inflammatoire quant à la griffonia c’est une plante médicinale idéale pour vous soulager de l’anxiété, du stress et de la dépression car elle sécrète l’hormone du bonheur.
Adopter une meilleure hygiène de vie
En plus des méthodes naturelles pour vous soulager durant vos règles il y a toutes sortes d’astuces. Par ailleurs, en fonction des causes de SPM vous pouvez déjà adopter une meilleur hygiène de vie comme par exemple les habitudes suivantes :
- Limiter la dose de caféine dans la journée
- Manger des produits sains pour votre corps
- Faire du sport
- Vous relaxer
L’intérêt de la culotte menstruelle
Ainsi, pour surmonter le syndrome prémenstruelle rien de mieux que la culotte menstruelle pour vous tenir compagnie. Avec les culottes menstruelles vous pouvez attendre confortablement vos règles grâce à la fibre de bambou intégrer dans la composition de nos culottes et en toute sérénité.
Vous pouvez enfin vous concentrer sur le ressenti de votre corps pour mieux l’aider à surmonter les symptômes du syndrome prémenstruel sans vous soucier de l’arrivée de vos règles.